mercredi 6 février 2013

Bonsoir ça va?

Bonsoir tout le monde

Il y a longtemps que je n'ai pas écrit, avec tous ses messages sur le suicide de c'est dernier temps, je veux vous félicitez du courage que vous avez fait preuve.  Vous êtes des modèles dans ce sens.  N'oubliez pas qu'il y a toujours un bon beigne autour du "trou". Faire face sans se démolir par nos pensées noires.

Ce sont les paroles d'une enseignante du C.E.G.E.P. du Vieux Montréal, les étudiants étaient en stage au département de la psychiatrie dont je venais de faire mon partage sur la bipolarité et l’alcoolisme à sa demande.

Ils ont aimé et moi également ce fut une agréable expérience d'échanger avec eux, car bien sur il y a eu une période de questions que j'ai adoré.  Nos jeunes étudiants sont remplis de questionnement ils veulent apprendre et comprendre.   

Voila je voulais tout simplement vous encourager à persévérer dans votre cheminement, dans votre réussite du bonheur que vous avez bâtit jour après jour.  Garder-le précieusement et surtout partager le avec nous.  Merci de faire parti de notre vie.



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lundi 20 juin 2011

Mon cheminement deuxième Partie

Mais j’étais trop petite pour penser, faire un voyage d’autobus de cinq heures et arrivé dans une famille étrangère une grande famille a que oui,  avec un vraie père une vraie mère, deux garçons un de quatre ans l’autre de quinze, deux filles une de onze comme moi et l’autre de dix-sept et par-dessus tout ça des chambreurs au sous-sol.

Au levé je fus très muette pour une demi-journée si mes souvenirs sont exacts. Mon père lui avait couché au sous-sol avec les chambreurs, il cuvait sont vin donc dormait encore.  Moi j’étais encore renfermé,  pour faire changement la vie jusqu’à date ne m’avait pas épargnée et ne m’avait pas enseigné autre chose non plus.  La jeune fille de mon âge vraiment mon âge elle était du 28 septembre et moi du 28 août de la même année toute les deux mais j’étais la plus vieille à que oui,  j’étais pour m’en servir du moins je l’espérais, vient me parler la première.  Tranquillement je répondais à ses questions par des réponses précises et super courtes, je ne voulais surtout pas en dire trop j’avais hâte que mon père se lève mais ce fut super long avant que cela arrive.  Lorsqu’il traversa le cadre de porte tout amoché je parti à toute vitesse dans sa direction, son accueil était froide il avait mal à la tête qu’il disait.  J’avais de la peine je me senti repoussée et me promis de ne plus lui demandé d’affection.

De toute évidence je ne me souviens pas avant mes 16 ans d’avoir vu mon père une seule journée sans qu’il n’est pris une bière alors il n’y avait rien qui m’attirais vers lui vraiment.  Je ne me souviens pas de m’être entendue avec lui  étant jeune car en boisson il me frappait et le lendemain n’avait pas le souvenir de l’avoir fait mais ça c’est une autre histoire que je vais compter un peu plus tard.  Revenons à nos moutons.

Avec le temps cette famille a été de loin ma préférée.  Je m’entendais très bien avec les enfants et j’aimais les parents d’ailleurs le père à mes 18 ans ma servis témoin à mon premier mariage je vous expliquerai plus loin ça aussi.  Bien sûr il m’est arrivé quelques petits pépins comme me cassé la jambe en ski, me brûler sur la cuisinière mais la dame de maison à toujours pris soin de moi (je dis la dame et le père car je veux garder leurs anonymats les familles concernés ne sont pas décédés, comme mes parents et ne sont pas au courant de ma démarche). Je disais donc qu’elle s’occupait bien de moi, un jour elle  décide qu’elle en a assez de nettoyer la maison avec tous les chambreurs et l’ouvrage que cela lui donne.  Elle  est donc partie faire des applications en ville,  une bonne journée elle nous annonce qu’elle a trouvé un travail à l’hôpital je ne me souviens pas si c’était à la cuisine où sur le ménage mais peu importe cela ne change à rien pour la suite de ma vie.  Le père ayant son commerce dans le bois avec les chambreurs qui d’après vous allait avoir le travail du ménage de la maison?  Bien entendu Moi et la jeune fille de mon âge.  Je me disais je suis la plus vieille je vais donner les ordres.  Ça ne s’est pas passé comme ça elle a dit à se mère que je l’avais frappé et je me suis fait disputer.  Donc le lendemain c’est elle qui à bosser et non moi, sinon elle  m’a dit qu’elle répéterait la même chose à ses parents.



Après quelque temps je me suis plein à mon père et il a fait une demande pour que l’on me transfert de famille.  Il va s’en dire que ce ne fut pas automatique mais le transfert à fini par ce faire cependant je suis toujours resté en bon terme avec cette famille.

Voilà le grand jour est arrivé je déménage, Youpi! Plus de ménage à faire dans ma tête (c’est je que je suis certaine c’est pour ça que je suis partie d’une bonne famille parce que les autres enfants ne voulaient rien faire).  Mon père frappe à la porte un petit, pas grand c’est le cas de la dire mais il sent la boisson à trois milles à la ronde il put le monsieur, ouf je n’ai pas le goût de rentrer là moi, je lève la tête pour implorer mon père de ne pas entrer dans cet appartement.  Il ne me regarde même pas, je suis certaine qu’il est content il vient de trouver une personne pour boire avec lui (je pense).

Que je  sois d’accord ou non, nous entrons.  Une jeune femme arrive avec un bébé dans les bras oups et une petite fille arrive en courant,  bon les choses vont être très différente ici je le réalise bien, « la gardienne vient d’arriver», les hommes cuisine avec bière et la femme pour faire à manger, moi avec les enfants pour en prendre soin et jouer à la poupée dont je n’ai aucun souvenir.  Comme d’habitude mon père vire une brosse, moi je pleure et le train train …

Le temps passe et je me résigne mais à toute les fois que je  peux je bois en cachette, je commence à me droguer de plus en plus pour échapper à la réalité mais je suis également exploité de plus en plus je ne fais pas que le ménage, je garde, j’apprends plusieurs choses dans la cuisine.  L’homme de la maison est pratiquement comme mon père en ce qui concerne la boisson il boit toujours lui aussi.

Une journée sa femme est partie faire des commissions et puisqu’elle doit acheter du linge aux enfants elle les a emmenés avec elle, lui en est déjà à quelques bouteilles et moi j’écoute la télévision.  Il vient me rejoindre me demande ce que j’écoute je réponds banalement les bonhommes, il s’éclate « tu regardes encore cela à ton âge »  oui pourquoi?  C’est drôle je lui dis, il me répond tu deviens une belle femme tu devrais t’intéressé à autre chose que ça comme quoi je dis, il s’assoie au côté de moi me prend la main ...  et...  la dépose sur son pénis, je force pour retirer ma main comme réflex mais il est beaucoup plus fort que moi je crie il me mais la main sur la bouche …. Le couvent… le cauchemar…… je suis plus grande plus forte mais pas assez  c’est un homme… il baisse son pantalon d’une seule main … et  il finit … par me violer…  Quand il eut terminé…  il me dit si tu dis un mot de tout ça à ma femme elle ne le croira pas et tu vas avoir une bonne volée ...  et tu retourneras au couvent,  maintenant va prendre un bain avant qu’elle revienne.  Je me lève du divan je tremble comme une feuille mais je cours vers la salle de bain je veux m’éloigner de lui au plus vite.

Je pleure, j’ai peur, pourquoi tout ça m’arrive je veux mourir, m’enfuir loin, ne plus voir personnes.  Je suis un enfant, cela se passe il y a quarante-trois ans vous pensez bien que personne ne va croire ses choses, ça  ne se parle pas à cette époque les gens ne s’embrassent même pas en public.  Je garde tout pour moi,  Ma vie est finie et là, la descente au enfer commence.

Par la suite j’ai des comportements tellement déplacés, vulgaires, impolis etc… je change de famille souvent.  Mon père décide que nous emménageons ensemble à mes 13 ans.   Et l’enfer continu...

Voici le deuxième chapitre terminé j’essaie de garder cela le plus simple possible pour que toutes les personnes puissent comprendre.  Oui même les bipolaires dépressifs etc… Les choses que j’ai vécu dites-vous que je ne suis pas la seule à les avoir vécu et si vous vous reconnaissez et vous avez le goût dans parler laissez-moi un message nous arrivons à mon rétablissement vous pouvez vous en sortir cela est certain je l’ai fait donc vous aussi pourrai le faire.  Si jamais il reste des fautes excusez les j’ai étudié la comptabilité et non le français, cependant j’adore écrire même si … Il reste encore un peu de vécu tout de même j’ai 13 ans à la fin du deuxième chapitre.


Joanne Longtin

Mon cheminement Première partie

Pour pouvoir vous comptez mon cheminement je dois vous compter les étapes de ma vie qui ont fait de moi une personne bipolaire.  (Où les gènes mais la vie aussi)

Attendez-vous à lire des traumatismes.


Je ne suis pas seulement bipolaire mais également alcoolique qui n’a pas consommé (mon dernier verre a été le 12 octobre 1994) depuis 16 ans, encore plus toxicomane qui n’a pas consommé depuis, je ne me souviens pas exactement de ma dernière consommation mais je  suis certaine dans le moins 10 ans.  Et une autre grande victoire j’ai arrêté la cigarette (je fumais 3 paquets par jour) le 8 août 2006.  Mais le plus important d’entre tous j’ai arrêté de vouloir me suicidé il y a exactement 8 ans ½  et ce n’est pas un miracle ça été tout un cheminement,  je dois me surveiller et me servir de mes outils au moindre petit signe, être alerte car chaque dépression est un danger et je vais dire un  très grand danger).

Revenons à nos moutons.


Je suis fille  unique d’un père alcoolique et d’une mère dépressive (intoxiqué aux médicaments aux dire de sa sœur 5 ans avant son décès).  De plus d’une grand-mère qui a subi des chocs électriques je présume dû à une où des dépressions ma mère n’était pas certaine.  Autre chose sur ma famille personne ne s’accorde avec personne, tout le monde parle dans le dos de tous et chacun, c’est l’exemple qu’ils prêchent, prétextant avoir la meilleur version et être le bon samaritain dans cette histoire.  (C’est la seule chose que je connais de ma famille).

Voici donc mon histoire : (ici il est à noter que je vous conte seulement mes traumatismes et vous parlerai davantage de mon rétablissement par la suite).

Mon premier rejet c’est à l’âge de trois ans, puisque mon père consomme de plus en plus, pour combler le manque à gagner ma mère décide que nous devenons famille d’accueil.  A cette époque pour avoir assez d’argent  nous avons besoin de trois enfants, ce qu’elle ne sait pas c’est que les enfants placés en famille d’accueil sont à problèmes, donc elle et mon père (quand il n’est pas trop soul), passent tous leurs temps à faire leurs éducations.  En ce qui me concerne, je reste dans mon petit coin à écouter, en plus de me sentir seule je vie l’abandon, la tristesse  je suis malheureuse.



Mon père décide de se partir une petite affaire d’eau de javel dans le sous-sol, après quelques années nous avons pu laisser partir deux des jeunes filles, ma mère c’est emmourachée de la plus jeune elle reste donc avec nous.  Malgré tout mon père n’a toujours pas arrêté de consommé pour autant il livre l’épicerie le jour, il travaille avec M. Jacques Demers oui  celui qui a entrainé le Canadien de Montréal et le soir il est dans le sous-sol, ses deux emplois lui permettent de consommé c’est parfait pour lui.

Me voilà à mes sept ans mon premier cauchemar est sur le point de se produire, c’est la nuit je me lève pour aller à la salle de bain et j’entends ma mère se plaindre et même à quelques moments crier, j’arrive dans la porte de sa chambre et là …. L’horreur …  ma mère est sur le plancher… pleine de sang sur et autour d’elle….je ne crois pas ce que je vois…  Elle vient de se donner 22 coups (entaille mais assez profonde tout de même) du couteau de chasse de mon père, (j’ai appris après sa mort qu’elle avait fait ça parce qu’elle voulait que mon père arrête de consommer).  Je crie, je hurle, je pleure et là je ne sais de où… sort mon père mais il arrive à la course, je le regarde et ma mère …d’une voie base entrecoupée dit pourquoi as-tu fais ça Noël?  Mon père réplique en bégayant mais Lise pourquoi as-tu fais ça?  Mais tout se passe tellement vite, là quelqu’un m’attrape il y a plein de monde je ne comprends rien, la police, l’ambulance, des hommes en habit, mon parrain qui me prend dans ses bras je me débats je cris… et… le vide… le silence …  plus de mère, plus de père … plus de famille plus rien, que des larmes et un cauchemar pour le reste de ma vie.

Le lendemain matin je réalise que je suis seule et pour longtemps, plus tard ont m’a expliqué, ma mère fut placée à St-Jean de Dieu (aujourd’hui Hippolyte Lafontaine) mon père tomba malade il avait déjà été placé à Roberval pour la Tuberculose cette fois on le plaça au Sanatorium du Lac Édouard (36 milles au nord de La Tuque), tant qu’à moi ce fut  vers le couvent.
A la base j’étais déjà renfermé sur moi, mais là je me sentais abandonné pour la deuxième fois, je venais de me faire  écraser et me remettre sur mes pieds hum…c’était difficile pour une puce de 7 ans, de plus comment comprendre ce qui arrive à cette âge, j’ai une photo de ma petite fille de sept ans aujourd’hui et je me revois aussi petite qu’elle, que la vie a été un enfer pour moi à cette époque.   Passons, me voilà au couvent bon les cheveux long, non pas avec des religieuses elles disent qu’il y a des poux mais c’est complètement faux.  Aucun article féminin lipsil, rubans bijoux etc… de plus si les parents (dans mon cas je ne sais qui) avaient oubliés d’écrire le nom de l’enfant sur un morceau de linge, ce morceau prenait le bord des vidanges aussi raide que je viens de le dire.

Mais toutes ses petites choses comparativement à mon deuxième cauchemar n’étaient absolument rien.  Nous étions environs 20 à 25 dans le dortoir de petites filles,  bien entendu il y avait une religieuse pour nous surveiller.  Elle avait un lit qui était entouré de draps suspendus on ne pouvait voir à travers.  À  chaque nuit où presque, elle venait cherchée une petite fille,  moi je me disais cela va bien être mon tour, j’avais hâte je voulais l’affection d’une mère, je pensais à m’endormir dans ses bras comme une toute petite fille aime le faire.

La réalité fut très brusque, orageuse presque irréelle si horrible à vivre et survivre un deuxième enfer sur terre.  Elle me dit de me coucher sur le lit … me déshabilla j’avais le souffle qui coupait elle descendit la chandelle par terre,  d’un geste brusque et froid mis sa grande main sur ma bouche… et de l’autre pris un crucifie (en dessous du lit lorsqu’elle a déposé la chandelle)  puis l’enfonça dans mon vagin….  Elle dit d’une voix autoritaire et froide … qui me fit très peur « maintenant tu n’es plus l’enfant du diable tu es l’enfant de Dieu »… J’avais mal, j’ai pleuré mes larmes coulaient sur sa grosse main, je voulais crier mais elle était tellement pesante sur moi je me débattais de toute mes forces mais en vain trop petite et pas assez forte pour elle... J’étais impuissante.  A partir de ce moment j’ai détesté les sœurs, la religion et tout ce  qui vient avec, les grandes personnes le monde à 7 ans et demi je me révoltais de la vie (ça je l’ai comprise plus tard en thérapie bien entendue). Pour la première fois je pensais à mourir pour la première fois je voyais un tunnel noir.  Et cette horreur je l’ai vécu à trois reprises durant les trois ans que j’ai été dans ce couvent.  Cette vie ma changée je suis devenue renfermé encore plus et chaque fois que quelqu’un venait pour me toucher je sursautais j’étais devenue nerveuse et j’étais toujours triste,  seul dans mon coin je ne parlais avec personne encore moins jouer.

Une autre sœur se mis sur mon cas,  je fus obligé de jouer avec les autres.  Un jour en jouant à la cachette je me pris le doigt dans la porte, au couvent les portes étaient très épaisses et grosses je me coupais pratiquement tout le bout du doigt.  Je rentre dans le salle à manger des religieuses avec la peur au cœur, ne sachant ce qui était pour se passer, me tenant le bout du doigt, en criant et pleurant bien entendu, à ma grande surprise nous sommes  parties pour l’hôpital me faire coudre le bout du doigt.

Mais il y avait beaucoup de choses difficiles pour de petits enfants,  se lever à 5 heure 30 le matin pour toute sorte de cérémonies religieuses « catholique » en plus nous étions restreintes dans la nourriture, le temps lui était constamment compter, nous en avions que très peu pour jouer tout était calculer à la loupe.  C’était un monde de dictature religieux.  Je suis capable de comprendre que cette religieuse était très malade, elle avait besoin de soin, oui, cependant les autres religieuses qui la laissait faire, elles ne l’ont pas aidé dans sa souffrance, elles sont aussi fautives qu’elle en ce qui me concerne.  Sauf que cette religieuse était  vraiment instable elle parlait souvent seule, avait de drôle de comportements, aujourd’hui je sais qu’elle avait besoin d’aide psychiatrique.

 J’ai cependant vécue un enfer, j’ai appris à vivre avec mon cauchemar, pour comprendre cette personne,  ça m’a pris des années, je ne peux l’oublié, aujourd’hui  je suis capable d’en parler, oui beaucoup de thérapies comme j’ai dit, de pleurs, de souffrances, de dépressions, de médications et ont recommence mais le résultat avec la persévérance est tellement extraordinaire que je ne regrette pas d’avoir consulté.  Honnêtement j’ai eu beaucoup de difficulté à faire l’amour, et parlé de ça à d’autres personnes que des professionnels de la santé aussi c’est un très grand travail individuel. Je pense qu’il doit-être différent pour chacun, mais sans l’aide de professionnels il est impossible, ça je suis certaine, il y a des lignes conductrices à suivent (la manière de travaillé, son propre rythme et ça eux savent comment nous le faire faire).

Il ne faut pas hésiter à consulter vivre avec ses fantômes nous détruits, et détruits notre entourage.  Ne serais-ce que pour l’amour des autres face à notre responsabilité pour débuter, cependant pour réussir il faut le faire pour soi-même sinon je ne crois pas que le résultat va assurément être aussi efficace. Je n’oublierai jamais c’est impossible d’oublié une chose semblable,  j’ai vécue d’autre cauchemar et chacun a été des tentatives de suicides, par-dessus tentatives de suicides, car avant de consulté là je me suis détruite, c’est la raison pourquoi je vous suggère fortement d’en parler et de consulter je ne le dirai jamais assez, mais je vais y revenir lorsque je serai rendu à mes consultations.

Me voilà  à mes onze ans et la directrice du couvent me convoque dans son bureau, je tremble de peur, va t’ont me frappé?  Qu’ai-je fais de mal cette fois?  Car je ne comprends pas pourquoi je dois aller dans ce bureau.  Je cogne à la porte, une voie grave me dit d’entrer je m’exécute, elle dit de m’assoir et viens près de moi,  un silence… et cela me rappelle …  tout à coup un très mauvais souvenir… puis à voie base et calme me dit... j’ai une grande nouvelle, ton père va venir te chercher la semaine prochaine il a eu son congé  de l’hôpital (du Sanatorium), il t’emmène vivre à La Tuque dans une nouvelle famille. 

Trois millions de questions me passent par la tête en même temps, à la vitesse d’un éclair, alors je lui demande pourquoi je ne vais pas vivre avec lui,  là les explications commencent.  Tu sais Joanne dit-elle il n’a pas de sous, il vient tout juste d’avoir son congé de l’hôpital (Sanatorium) il a demandé de l’aide à des messieurs (elle voulait dire au Gouvernement), le temps qu’il puisse se trouvé un logis assez grand pour vous deux, avoir assez d’argent pour acheter tout ce qu’il faut.  Mais la bonne nouvelle… tu vas le voir à toutes les semaines maintenant, (elle avait oubliée de me dire qu’il serait toujours en boisson) es-tu contente?  Dans ma tête je pense aux nuits d’horreurs et là, la réponse est vite donnée un grand et gros oui.

Voici terminé la première partie si vous préférez, car mon histoire n’est pas une petite histoire et le chemin comme mentionné est long

Joanne Longtin